Le mois de Février 2017, a-t-il était exceptionnellement doux ?
Nous sommes le 1 mars, et l’hiver météorologique nous quitte. Nous souhaitions faire un premier bilan rapide notamment sur ce mois de Février très agréable.
Après analyse des températures relevées sur la station de Nice aéroport. Il apparaît que les températures maximales (donc au meilleur moment de la journée, représenté sur la courbe rouge ci-dessous), n’ont rien d’extraordinaire. Même si, elles ont été régulièrement au dessus des normales.
La température maximale extrême du mois a été enregistrée le samedi 4 février avec 16.5° soit juste 3° au dessus des normales. Bref, loin du record absolu de 25.8° pour février !
La moyenne des températures maximales présente donc une anomalie positive de « seulement » 1.4°. Si elle est remarquable, cette anomalie n’a rien d’exceptionnel. Nous vous citons d’autres mois de février doux avec une anomalie similaire ou plus élevée (2014, 2007, 2002, 2001, 2000, 1998, 1997, 1995, 1990, 1989, 1988, 1980, 1977)
En revanche, du côté des températures minimales (donc généralement nocturne, au plus froid de la journée représentée par la courbe bleue ci-dessus) la douceur est nettement plus exceptionnelle.
La température minimale extrême du mois a été enregistrée le lundi 6 avec 5.6° soit tout juste dans la normale… Mais dans la nuit du lundi 13 elle n’est pas descendue en dessous de 14.1° !!!!!!
La moyenne des températures minimales représente une anomalie positive de 3.1°. Il faut remonter à février 1990 pour retrouver une anomalie supérieure à 3° la nuit.
C’est donc bien les températures nocturnes anormalement douces qui ont contribué à obtenir une anomalie positive de 2.48° sur la moyenne des températures horaires (courbe ci-dessus).
Nous avons voulu comparer ces mesures aux données présentes depuis 1973 sur la station de Nice Aéroport, mais pour une meilleure représentativité nous avons fait la moyenne des températures maximales et minimales journalière sur l’ensemble du mois (eh oui, en 1973 les températures n’étaient pas mesurées toutes les heures, les relevées d’époque ne sont donc pas forcément comparable stricto sensu avec ceux d’aujourd’hui). Nous obtenons alors une anomalie positive de 2.25° en 2017.